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"A fun fact that I share with my students about the Eiffel Tower is that :
when Mr. Eiffel build it, the Parisians had cold feet about the project and sold their property around the Eiffel Tower as they were afraid that it would fall on their investment.... well, little did they know how much money it costs now to have a property around this French Jewel. It was the first tallest building ever built in those times."
Photo by E. Livinec -
Miss Valerie's favorite place: Mon endroit préféré à la Tour Eiffel,... c'est le Bar à Champagne. Et vous/toi?
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Et j'aime beaucoup aussi Le mini musee Grevin -mini wax museum where you can see Mr. Eiffel, with Mr. Edison (yes our Mr. Edison!) and Mr. Eiffel's daughter having a tea time at the top of the Eiffel Tower, which was Mr. Eiffel Office where he would conduct his business meeting)... so many friends always miss their small office, please take the time to look at it!
Follow Miss Valerie's tip, I have a great French Flair for Joy of Life and empowering your life! Save time and buy tickets online, and go to the 3rd level to visit the Champagne Bar, sip a French Champagne and write on a piece of paper a wish, throw it in the air, and let the Magic of Paris happen and bubbles of love warm your heart.
https://www.toureiffel.paris/en/news/events/champagne-bar
NOW LET'S START Miss Valerie QUIZ about the EIFFEL TOWER.
Hop with me on this ride to the Eiffel Tower with my French Friends.
Here I want to share with you if you are a fan like me about Snoopy and Dr. Seuss. Look at these Two Art genius at the Eiffel Tower for their show at the Louvre in Paris. I found this picture during my visit to the Art Gallery of Dr. Seuss (In Laguna Beach, my happy place in L.A)
Charles Schulz (Peanuts, Charlie Brown, Snoopy) and Tom Everhart at the Eiffel Tower in January 1990
L'objet du concours lancé lors de l'exposition est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ».
Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.
Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.
C'est une extrapolation hardie à la hauteur de 300 mètres -soit l'équivalent du chiffre symbolique de 1000 pieds- du principe des piles de ponts que l'entreprise maîtrise alors parfaitement. Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres".
Pour rendre le projet plus acceptable par l'opinion publique, Nouguier et Koechlin demandent à l'architecte Stephen Sauvestre de mettre en forme le projet.
La construction - Seulement 5 mois pour construite la fondation!
Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard.
Durée de construction record: Il n'a fallu que cinq mois pour construire les fondations et vingt et un mois pour réaliser le montage de la partie métallique de la Tour.
C'est une vitesse record si l'on songe aux moyens rudimentaires de l'époque.
Le montage de la Tour est une merveille de précision, comme s'accordent à le reconnaître tous les chroniqueurs de l'époque. Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889.
Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur l'étroite plate-forme du sommet.
Tous les éléments ont été préparés à l'usine de Levallois-Perret à côté de Paris, siège de l'entreprise Eiffel. Chacune des 18 000 pièces de la Tour est dessinée et calculée avant d'être tracée au dixième de millimètre et assemblée par éléments de cinq mètres environ. Sur le site, entre 150 et 300 ouvriers, encadrés par une équipe de vétérans des grands viaducs métalliques, s'occupent du montage de ce gigantesque meccano.
Le journaliste Émile Goudeau visitant le chantier au début de 1889 en décrit ainsi le spectacle:
"Une épaisse fumée de goudron et de houille prenait à la gorge, tandis qu'un bruit de ferraille rugissant sous le marteau nous assourdissait. On boulonnait encore par là ; des ouvriers, perchés sur une assise de quelques centimètres, frappaient à tour de rôle de leur massue en fer sur les boulons (en réalité les rivets) ; on eût dit des forgerons tranquillement occupés à rythmer des mesures sur une enclume, dans quelque forge de village ; seulement ceux-ci ne tapaient point de haut en bas, verticalement, mais horizontalement, et comme à chaque coup des étincelles partaient en gerbes, ces hommes noirs, grandis par la perspective du plein ciel, avaient l'air de faucher des éclairs dans les nuées."
NOW LET'S START THE QUIZ, PLEASE Miss Valerie!!!!!... Well, read first this letter from Gustave Eiffel himself.
Lettre de Gustave Eiffel pour la défense de la tour Eiffel
Si la « dame de fer » est désormais bien ancrée dans la paysage parisien, son entrée sur les devants de la Seine ne s'est pas faite sans fracas. En témoigne cette lettre de Gustave Eiffel (15 décembre 1832 - 27 décembre 1923) qui répond aux offenses lancés par des artistes à l'encontre de la belle.
Quels sont les motifs qui donnent les artistes pour protester contre l'érection de la tour ? Qu'elle est inutile et monstrueuse ! Nous parlerons de l'inutilité tout à l'heure. Ne nous occupons pour le moment que du mérite esthétique sur lequel les artistes sont plus particulièrement compétents. Je voudrais bien savoir sur quoi ils fondent leur jugement. Car remarquez-le, monsieur, cette tour, personne ne l'a vue et personne, avant qu'elle ne soit construite, ne pourrait dire ce qu'elle sera. On ne la connaît jusqu'à présent que par un simple dessin géométral ; mais quoiqu'il ait été tiré à des centaines de mille exemplaires, est-il permis d'apprécier avec compétence l'effet général artistique d'un monument d'après un simple dessin, quand ce monument sort tellement des dimensions déjà pratiquées et des formes déjà connues ? Et, si la tour, quand elle sera construite, était regardée comme une chose belle et intéressante, les artistes ne regretteraient-ils pas d'être partis si vite et si légèrement en campagne ? Qu'ils attendent donc de l'avoir vue pour s'en faire une juste idée et pouvoir la juger. Je vous dirai toute ma pensée et toutes mes espérances. Je crois, pour ma part, que la tour aura sa beauté propre. Parce que nous sommes des ingénieurs, croit-on donc que sa beauté ne nous préoccupe pas dans nos constructions et qu'en même temps que nous faisons solide et durable nous ne nous efforçons pas de faire élégant ? Est-ce que les véritables conditions de la force ne sont pas toujours conformes aux conditions secrètes de l'harmonie ? Le premier principe de l'esthétique architecturale est que les lignes essentielles d'un monument soient déterminées par la parfaite appropriation à sa destination. Or, de quelle condition au-je eu, avant tout, à tenir compte dans la tour ? De la résistance au vent. Eh bien ! je prétends que les courbes des quatre arêtes du monument telles que le calcul les a fournies, qui, partant d'un énorme et inusité empattement à la base, vont en s'effilant jusqu'au sommet, donneront une grande impression de force et de beauté ; car elles traduiront aux yeux la hardiesse de la conception dans son ensemble, de même que les nombreux vides ménagés dans les éléments mêmes de la construction accuseront fortement le constant souci de ne pas livrer inutilement aux violences des ouragans des surfaces dangereuses pur la stabilité de l'édifice. La tour sera le plus haut édifice qu'aient jamais élevé les hommes. Ne sera-t-elle donc pas grandiose aussi à sa façon ? Et pourquoi ce qui est admirable en Égypte deviendrait-il hideux et ridicule à Paris ? Je cherche et j'avoue que je ne trouve pas. — Reste la question d'utilité. Ici, puisque nous quittons le domaine artistique, il me sera bien permis d'opposer à l'opinion des artistes celle du public. Je ne crois point faire preuve de vanité en disant que jamais projet n'a été plus populaire ; j'ai tous les jours la preuve qu'il n'y a pas dans Paris de gens, si humbles qu'ils soient, qui ne le connaissent et ne s'y intéressent. À l'étranger même, quand il m'arrive de voyager, je suis étonné du retentissement qu'il a eu. Quant aux savants, les vrais juges de la question d'utilité, je puis dire qu'ils sont unanimes. Non seulement la tour promet d'intéressantes observations pour l'astronomie, la météorologie et la physique, non seulement elle permettra en temps de guerre de tenir Paris constamment relié au reste de la France, mais elle sera en même temps la preuve éclatante des progrès réalisés en ce siècle par l'art des ingénieurs. C'est seulement à notre époque, en ces dernières années, que l'on pouvait dresser des calculs assez sûrs et travailler le fer avec assez de précision pour songer à une aussi gigantesque entreprise. N'est-ce rien pour la gloire de Paris que ce résumé de la science contemporaine soit érigé dans ses murs ? La protestation gratifie la tour d'odieuse colonne de tôle boulonnée. Je n'ai point vu ce ton de dédain sans une certaine impression irritante. Il y a parmi les signataires des hommes qui ont toute mon admiration ; mais il y en a beaucoup d'autres qui ne sont connus que par des productions de l'art le plus inférieur ou par celles d'une littérature qui ne profite pas beaucoup au bon renom de notre pays. M. de Vogüe, dans un récent article [...], après avoir constaté que dans n'importe quelle ville d'Europe où il passait il entendait répéter les plus ineptes chansons alors à la mode dans nos cafés-concerts, se demandait si nous étions en train de devenir les Graeculi du monde contemporain. Il me semble que n'eût-elle pas d'autre raison d'être que de montrer que nous ne sommes pas simplement le pays des amuseurs, mais aussi celui des ingénieurs et des constructeurs qu'on appelle de toutes les régions du monde pour édifier les ponts, les viaducs, les gares et les grands monuments de l'industrie moderne, la tour Eiffel mériterait d'être traitée avec considération.
Source: Bertrand Lemoine, La Tour de monsieur Eiffel, Gallimard, coll. « Découvertes », 1989.
Source image: Wikimedia Commons, Georges Garren (photo historique de la tour en rouge)
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